Après la mort.

Je ne peux répondre concernant les mèmes, je ne connais pas.

Le karma, je connais un peu.
C'est la théorie de la rétribution : qui fait le bien récolte le bien, qui fait le mal récolte le mal.

Beaucoup de gens aimeraient que le karma fonctionne en cette vie, que les gens qui ne fument pas ne récoltent pas de cancer... Que les gens qui sont bons n'aient pas de malheurs... Que les hommes qui trompent leur femme soient à leur tour trompés.

Le karma se présente comme une sorte de rétribution automatique, mécanique. Mais il ne semble pas fonctionner très bien. Je connais quelqu'un de 84 ans, qui a toujours fumé comme un pompier et qui n'a jamais contracté de cancer.

Alors tenir compte du karma pour la vie suivante...

Le gros défaut de la théorie du karma, c'est de considérer les faits plus que les intentions. J'aime mieux penser que l'on peut construire son salut malgré ses erreurs et progresser à tout âge malgré ses faiblesses.

Je préfère le voir comme une philosophie statistique et optimiste : en me disant que le bien que je répands a de grandes chances de revenir, en me disant que le malheur que j'apporte, y compris à moi-même, a de grandes chances de rester. Il n'y a aucune raison rationnelle que ça marche. Mais généralement, ça marche, quand on donne on reçoit en retour, quand on prend on est volé en retour.

Citation :

Mais généralement, ça marche, quand on donne on reçoit en retour, quand on prend on est volé en retour.

Cette impression ne serait-elle pas engendrée par le fait qu'on se souvient plus facilement de ce qui nous arrange ? La loi de Murphy allant contre cette tendance...

Oui, c'est une impressionde toute façon. Soit tu focalises sur les moments ou ça marche, et tu es satisfait. Soit tu focalises sur les moments ou ça échoue, et tu as l'impression que le monde est une grande machine ingrate. En fait ce qui arrive dépend des moments et des situations. Tu peux aussi bien ne rien faire et que tout te tombe dans les bras. Mais comme dans l'expression "qui ne tente rien n'a rien", on choisit de tenter un peu le destin en lui laissant plus de chances de nous surprendre.