D’UNE BEAUTE NUE
Je vais devoir nous quitter :
Demain le jour se lève tôt …
Déjà, j’en ressens les prémices :
Sur la soie d’un drap de nuit…
Mon rêve me pousse à croire
Que l’ombre survit à la lumière
L’ombre de son ombre
A
Ce rai de mystère
Que brisent les volets clos…
Son clown
Ses bals masqués
Sa chandeleur
Et sa ferveur…
Quelques désirs extrêmes :
La faim de ses carêmes
Demain j’irai faire un peu de bois sec
Pour mes enfers en direct…
Qu’importe ce qui la crée,
Je te trouverai dans la flamme…
D’une beauté nue
Semblable à une femme.
Pierre WATTEBLED