Sarkozy n'est pas un imbécile; mais ce qu'il veut c'est le pouvoir. Tout les technocrates qui grandissent dans son ombre et qui sont liés à ses intérêt et les leurs au sien y voient aussi une ascension personnelle. Ce à quoi les a prédestiné des études à l'ENA associée à une carrière militante au sein d'un gros parti (UMP ou PS).
Au final que sa politique fonctionne ou pas n'a pas d'importance, ce qui compte c'est qu'il ait un soutient suffisant dans les milieux qui portent la politique, à savoir:
- Les milieux d'affaires, car l'argent c'est le nerf de la guerre. Vu sa politique il a aucun souçi de ce coté là.
- La classe politique, avec notamment les députés. Mais eux ce qu'ils veulent c'est progrésser dans leur carrière donc du moment que leur "leader" ramène des voies au parti c'est tout bon.
- Les médias bien sur, peut être l'arme la plus importante aujourd'hui qui aide beaucoup pour atteindre le milieux suivant:
- L'opinion publique. Pas la peine de convaincre tout le monde (en fait c'est impossible), mais il faut en convaincre suffisament avec des histoires de Karcher ou de racaille, de laxisme, ou de fainéantise des fonctionnaires,...
Il faut bien sur qu'elle fonctionne un minimum la politique, pour que l'opinion publique ne rejette pas en bloc le parti lors d'éléctions suivantes.
Mais au pire les chiffres ça se trafiquent, et puis si le chomage s'aggrave on attire l'attention sur l'insécurité (d'où l'importance des médias), si l'insécurité augmente on attire l'attention sur l'immigration, etc...
Le Pen, malgré sa démagogie et sa maîtrise de la rhétorique ne sera jamais président, car il n'a pas assez d'influence dans les autres milieux. Les médias rappelent régulièrement les boulettes qu'il a faites même très ancienne, tandis qu'au bout de deux trois ans celle de Sarkozy sont éffacées. Il n'a pas assez de vassaux influent, capable de gagner une mairie ou une circonscription, là où Sarko/Royal ont une armée d'ex-ministre, député,...
Non vraiment gagner en politique n'est pas une question de compétence, sinon il suffirait de rassembler un staff avec des professeurs d'économie, de droit, de sociologie, de science politique, voir même de philo ou d'Histoire pour regarder un peu le long terme.
C'est surtout une question de communication, c'est ça la politique moderne, il faut vous y faire. Le marketing à pris le dessus sur les idées, la forme sur le fond.