A bas les fénéants!

musichien a écrit:

Enfin, il n'y a pas que la politique dans la vie. Je veux dire, je ne pense pas que ça mérite même autant de temps, vu le peu d'influence que nous avons.

Non mais je parlais dans le cas d'une démocratie participative, là ça aurai beaucoup d'influence.
En fait la démocratie participative avec moins de travail deviendrait possible, ça veut dire que les individus prendraient vraiment enfin en main leur destin, car la politique a vocation à pouvoir tout changer.

moui. M'enfin la démocratie participative me paraît une utopie par forcément belle...

Quand je dits participative, c'est pas 100% participative. Car l'ensemble des individus ne pourait pas prendre toutes les décisions. Mais une bonne part des grandes décisions importantes. Mais cela ne serait possibles et viable qu'à deux conditions:
- Que les citoyens soient éduqués et est un esprit critique, pour ne pas être trop influencable (sinon ça revient à donner le pouvoir au plus manipulateur qui sais convaincre les masses)
- Qu'il y ait des médias neutre qui ne protège pas leur intérêt ou les intérêt d'un courrant ou même ceux de l'état, afin que les citoyens puissent s'informer et prendre des bonnes décisions.

Ah oui alors d'accord.

C'est vrai que c'est trés agaçant, les médias subjectifs (c'est-à-dire pratiquement tous les médias à l'heure actuelle), parce-qu'on ne sait jamais exactement de quoi il retourne (il est trés facile de diaboliser, d'atténuer, de censurer, etc.)

Excellent débat !
Mais qui suis-je pour me permettre de juger de la valeur d'une discussion? Suis-je Dieu ? Oui, un peu, mais disons simplement que tout ce que vous avez écrit m'a intéressé.

Qestion: avez-vous réfléchi à l'origine de la valeur sacrée du travail? Vient elle
- de la bible:" tu gagneras ton pain à la sueur de ton front",
- des protestants ( Cf: " l'éthique protestante et l'esprit du capitalisme" de Max Weber ),
- des rois, " Travaillez dur, je vendrai les surplus de blé que vous produirez et pourrai me construire un palais",
- d'une culpabilité métaphysique, " Je suis un pauvre pécheur, je n'ai pas le droit de jouir."

Je crois que cette question mériterait une réponse quand on sait que Sarko veut revaloriser le travail.

Au fait, connaissez-vous cette historiette:

Un industriel Américain va prendre des vacances à Papete, et, en se promenant sur la plage, il voit un homme, allongé au pied d'un arbre, profitant du paysage et du soleil;
L'Américain: hello! Vous êtes malade ?
L'indigène: salut, non
A- alors pourquoi n'êtes vous pas au travail?
I- Ben, je me repose
A- de quoi?
I- Ben , j'ai fini de pêcher. J'ai pris ce qu'il me fallait;
A- Mais un homme jeune et costaud comme vous devrait continuer à pêcher !
I- Pourquoi ?
A- Vous pourriez vendre votre poisson en surplus, vous achetez un plus gros bateau, pêcher encore plus de poissons, acheter un plus gros bateau, et finalement , pourquoi pas, construire une conserverie !
I- Pourquoi,
A- Et bien, vous gagneriez beaucoup d'argent;
I- Et alors, qu'est-ce que j'en ferais ?
A- Et bien, vous pourriez vous offrir des voyages, comme moi, et prendre du bon temps !
I- Et qu'est-ce que je fais, en ce moment?

L'historiette résummé bien tout. La quantité de travail nescessaire par personne pour faire marcher la société dépend directement des besoins de la société (et bien sûr de la facicilité à assouvir ces besoins).

En gros, plus on en veut, plus il faut bosser dur et longtemps pour l'avoir. Eviter le gachis, c'est nous éviter du travail. Se passer de ce qui n'est pas nescessaire, c'est nous éviter du travail.

mdr l'Histoire geveil, et tellement vraie ça rappel bien la stupidité de la société de consomation

Oui, tout à fait. Tout est dans le juste milieu, comme d'habitude (sauf en ce qui concerne la liberté ).