Je ne sais pas pourquoi, en France, on consomme plus de médicaments qu'ailleurs. Enfin plus d'antidépresseurs, pour le reste, je ne sais pas. On cherche les effets à court terme et tant pis pour les effets secondaires à court et long termes. Nous n'avons pas le temps d'attendre. Je croise de temps en temps une visiteuse médicale quand je vais voir mon médecin. Il a toujours le sourire après son passage!! Cette personne (souvent une belle femme car mon médecin est un homme) qui "informe" mon médecin sur la molécule que l'entreprise pharmaceutique, dont elle fait partie, vend. Ca biaise un peu l'objectivité de l'info...
Je vous donne le lien d'un rapport long mais intéressant de l'Igas ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Inspection_g%C3%A9n%C3%A9rale_des_affaires_sociales). En le parcourant rapidement, j'y ai trouvé des statistiques intéressantes sur ce métier mais aussi sur les comportements des médecins, notemment en fonction de leurs âge et sexe. Par exemple, les petits préscripteurs sont plus souvent des femmes et elles sont plus âgées que la moyenne.
Le rapport: http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/074000703/0000.pdf
Il existe aussi une charte qui encadre la relation visiteurs médical-médecin, histoire d'éviter les dérives du genre petit échantillons ou autres petits cadeaux. http://bulletin.conseil-national.medecin.fr/Archives/html/601/601BOMN601P07A1.htm
En gros, les médecins subissent malgré tout une pression pour préscrire tel ou tel médicament.
Mais je pense qu'il y a de l'espoir, car les mutuelles commencent à favoriser les médecines douces et font même parfois des forfaits spéciaux. Et ces médecines douces sont aussi de mieux en mieux reconnues par les patients et les états.
Bon, je vais me prendre un pti proz... une ptite tisane!!
P.S.: au fait, content de te revoir Angélique!