DOSSIER inédit sur le Néo-existentialisme
Préambule : Le Néo-existentialisme est la nouvelle pensée existentialiste voire le vrai existentialisme comme jamais il n'a été conçu jusqu'ici!
Et le vrai existentialisme aurait dû, est ou sera tôt ou tard les vrais sens et mission de la philosophie. Aussi annonce-t-il l'ère des temps nouveaux !
Essai de présentation du Néo-existentialisme : Le néo-existentialisme est une pensée ou vision qui jaillit d’un état de fait, d’un état de réalité empirique laquelle est la seule qui permette toute possibilité que ce puisse être.
Ce fait, cette réalité est donc que tout est physique, animation pêle-mêle et aveugle sans possibilité aucune de néant en soi.
Donc la Nature physique règne depuis toujours en maître et fait ce que l’on nomme le Monde, l’Existence que je nomme la Présence, la Physique.
Que la Nature physique, le Monde, la Physique qui fait la Présence unique et immuable en tant que Présence ait été créée ou contingente cela importe peu dès lors que toute autre réalité qu’elle, je dis bien n’importe quelle autre réalité ou nature qu’elle ne peut se prévaloir au dessus d’elle puisque quelle que puisse être cette autre réalité ou nature, Dieu puisse-t-elle être, elle ne peut qu’être contenue, traversée et dépassée de loin et en toute part par la Nature physique d’autant que celle-ci ne connaît point de néant ni de limite. (Cf. le texte sur Dieu dans le premier ouvrage de Jubil Boissy)
Toujours est-il que ceci qui vient d’être dit nous semble encore peu pour pouvoir vite persuader. Aussi la pensée néo-existentialiste empruntera-t-elle trois démarches à ses yeux rassurantes à savoir « la démonstration rigoureuse », « les défis » toujours lancés à la conscience humaine et enfin « la méthode cartésienne de doute complétée et perfectionnée » laquelle conduit à déboucher au sujet de la conscience sur une évidence beaucoup plus apodictique qu’ailleurs comme chez Descartes, chez les phénoménologues, chez les psychologues ou chez les philosophes dans l’ensemble jusqu’ici. (Cf. deuxième et troisième ouvrages de Jubil Boissy)
Une conséquence et pas des moindres est que la pensée néo-existentialiste découvre chemin faisant et enfin de compte que l’humain dans sa nature d’être humain ne peut inéluctablement et de bonne foi qu’être démythifié et démystifié au point de voir cette pensée néo-existentialiste lui préconiser la destruction radicale de sa nature humaine, afin que de sa dépouille d’humain puisse jaillir ou « rejaillir » « le fils de ce Monde-ci. »
Pour ce faire la pensée néo-existentialiste aura fouiné, trouvé et exhumé ou révélé les caractéristiques fondamentales « au nombre de trois » qui formulent inéluctablement la nature humaine en soi.
L’entreprise de dépouillement de l’humain peut donc être sûre de pouvoir procéder infailliblement sur de bonnes bases.
Car l’humain n’est pas à dépasser mais à s’en dépouiller. (Cf. le deuxième ouvrage de Jubil Boissy)
C’est alors que le néo-existentialiste pose une lourde question à tout chercheur de vérité ou de fondement inébranlable pour savoir si l’on pourrait ou devrait refuser et rejeter purement et simplement toute vérité apodictique voire la Vérité apodictique et inébranlable parce que celle-ci en aucun point de vue n’arrange nullement l’humain dans sa nature humaine surtout lorsqu’elle le prend pour son pire ennemie « à abattre inéluctablement. »
Essai de définition du Néo-existentialisme : I° ) Le Néo-existentialisme c’est de l’existentialisme comme jamais il n’a été conçu et élaboré jusqu’ici.
Au cœur de la réflexion se voient privilégiés et renforcés les thèmes de la Présence, de l’Agir ou Animation pêle-mêle et de l’Existence, tandis que s’y voient dépassés ou dévalués ceux de la liberté, du choix, de l’humain, de l’engagement, de la responsabilité, du néant, de l’angoisse et autres…
C'est une pensée originale qui vient réhabiliter et réévaluer la vision existentialiste pure qui se trouverait trahie et défigurée jusqu'ici par les penseurs.
Pour ce faire cette pensée néo-existentialiste prône un retour à la découverte aux sources par la méthode d'individuation existentielle qui doit aboutir à une évidence apodictique sur la nature de la conscience, du Monde et de toute chose ou être, condition primordiale, préalable et incontournable pour ensuite seulement se permettre d'aller à l'appréhension de l'Existence, de toute chose ou être.
En cela la méthode cartésienne de doute se voit reprise et portée à l'accomplissement et perfection pour alors aboutir à un résultat nécessairement autre que celui de Descartes sur la nature de la conscience ou à un résultat d'une évidence plus apodictique et plus complète que celui des empiristes, des phénoménologues, des existentialistes connus jusqu'ici, des psychologues et des autres sur cette nature de la conscience et de l'Existence.[/size]
II°) C’est un discours on ne peut plus radical, collé et fidèle à la réalité existentielle, discours qui se voit comme apparaissant aux antipodes de la nature pensante et anthropocentriste suite à la découverte de la conscience comme n’étant naturellement pas une conscience pensante mais une conscience radicalement et absolument agissante avec un nouveau contenu au concept d’action ou d’agir.
Le néo-existentialisme est de l’existentialisme au sens profond et originaire du terme ou de la notion ou concept.
Au cœur de son discours se voit mis en valeur le phénomène de l’existence tandis que s’en écarte conséquemment celui de l’humain et ce parce que ce dernier se retrouve désormais démythifié et démystifié dans sa nature-même d’être humain.
L’on peut naturellement alors se demander si l’existentialisme classique de Kierkegaard, Heidegger, Sartre et autres en était réellement un.
Le Néo-existentialisme traduisant donc une attitude particulièrement critique et démonstrative vient comme un discours on ne peut plus radical et fidèle à la réalité existentielle pour se voir comme découlant d'une investigation philosophique aux antipodes de la nature pensante et anthropocentriste jugée trop suspecte d'incertitudes et d'illusions.
III° ) Le néo-existentialisme est une pensée très critique comptant paraître très perspectiviste tout en demeurant ancrée dans la réalité on ne peut plus existentielle.
C’est un discours existentialiste pur et dur car on ne peut plus collé et fidèle à la réalité existentielle.
Le néo-existentialisme est un discours pur et dur sur la réalité authentique de l’Existence.
Cette réalité nous est donnée à travers le formule majeure de toute existence à savoir sa double caractéristique d’être à la fois « présence et agir. »
D’où la formule Existence = Présence X Agir (ou Animation, Agitation)
Aussi est-il que le néo-existentialisme vient poser la formule majeure de toute existence ce que ne semble pas avoir fait l’existentialisme classique de Kierkegaard, Heidegger et Sartre…
Ainsi selon le néo-existentialisme l’Existence se résume et se formule intrinsèquement à deux caractéristiques fondamentales et incontournables à savoir être en même temps « Présence et Agir », alors que l’existentialisme classique semble la formuler seulement par le « dasein » ce qui est fort partiel comme vision.
C’est d’ailleurs cette partialité de vision qui conduirait sans aucun doute Heidegger à parler de néant, et Sartre à dire que l’homme est là pour rien, en manque permanent de sens.
C’est donc dire que l’existentialisme avec Kierkegaard, Heidegger et Sartre a délaissé ou ignoré la seconde caractéristique fondamentale incontournable, inéluctable de toute existence à savoir « l’agir. »
D’ailleurs il n’y a jamais de présence sans agir et vis versa.
Ce délaissement ou cette ignorance de la seconde caractéristique fondamentale de toute existence s’avère malheureusement propre à laisser libre cours au glissement vers un par-delà non existentiel.
Aussi circonscrit-on ou mutile-t-on illégitimement la réalité existentielle pour alors parler et instituer des choses comme le code, la norme, le sens et la valeur, et pour alors s’y emprisonner. C’est le propre de l’humain.
D’ailleurs pour ce qui concerne la nature humaine, elle se résume et se formule intrinsèquement à trois caractéristiques fondamentales à savoir le langage, la pensée et l’anthropocentrisme ; d’où ce schéma-ci :
Nature humaine = Langage X Pensée X Anthropocentrisme. Cependant cette nature humaine est absurde en soi et illégitime parce que ses caractéristiques intrinsèques qui la formulent fondamentalement sont en eux-mêmes absurdes, illégitimes et superflues.
Aussi est-il que pour le néo-existentialisme, la conscience que concernent illégitimement le langage et le pensée n’est-elle pas de nature pensante mais de nature foncièrement agissante. La conscience est une seconde caractéristique existentielle fondamentale. Aussi est-elle foncièrement « agir » et rien « qu’agir existentiel » selon trois modes de son déploiement.
(cf. l’ouvrage « Le Néo-existentialisme : une prophétie de la philosophie de rupture », Editions Edilivre, Paris, juin 2007).
La philosophie de l’affirmation La pensée néo-existentialiste part de l’affirmation de l’unicité de la Nature physique pour démontrer l’impossibilité d’existence d’une nature divine, et en déduire la nature intrinsèquement unique de toute chose, de tout être, de tout phénomène.
De là elle établit le formule majeure de le Réalité ou Existence qui est d’être « Présence et Agir (ou Animation, Agitation). »
La philosophie critique : Avec le néo-existentialisme c’est tout le caractère humano-épistémique de la philosophie et du savoir en générale qui se voit profondément remis en cause.
Ainsi la pensée néo-existentialiste apparaissant ne pouvait-elle que se positionner aux antipodes de la « nature » humano-anthropocentriste.
Dépasser l’humain en s’en dépouillant pour faire advenir le « fils de ce Monde-ci » voilà toute sa vocation et tout son culte.
Néo-existentialisme et existentialisme classique de Kierkegaard, Heidegger et Sartre et autres : La différence entre le Néo-existentialisme et l’existentialisme classique de Kierkegaard, Heidegger, Sartre et autres est majeure et les points de divergence multiples.
Le néo-existentialisme et l’existentialisme classique ont certes en commun le thème de « l’existence » mais leurs concepts là-dessus divergent diamétralement ce qui vient dénoter que les deux pensées ont surgi chacune avec sa vocation propre et différente voire opposée quoiqu’au nom de « l’existence » d’autant plus que les deux pensées ne vont pas dans le même sillage.
Ce qui veut dire qu’au nom de « l’existence » l’une des deux pensées s’avère forcément plus pertinente, plus adéquate donc plus « juste » que l’autre.
Si le thème de « l’existence » se retrouve donc dans l’une comme l’autre pensée il n’en va pas de même du reste des autres thèmes.
De fait l’existentialisme classique de Kierkegaard, Heidegger, Sartre et autres place au cœur de sa réflexion et vision et en plus de ce thème « d’existence » ceux de l’individu humain en tant qu’humain, du choix, de la liberté, de la responsabilité, du néant, de l’angoisse et admet même le phénomène de « l’essence » etc.
Dans le néo-existentialisme à part le thème de « l’existence » presqu’aucun autre thème cher à ces existentialistes classiques ou existentialistes de seconde génération après les « pré-socratiques », thèmes ci-dessus cités n’advient dans le néo-existentialisme que pour être décrié, combattu et rejeté de bonne foi avec des raisons suffisantes et bien fondées.
De fait au cœur de la réflexion et vision néo-existentialiste se trouvent en plus du thème de « l’existence » ceux de « la présence, de l’agir ou action ou animation existentiels », de la contingence, du dépassement et devenir intempestifs, pêle-mêle et aveugles, de la conscience, du « fils de ce Monde-ci », de « l’éternité existentielle ». En revanche s’en trouvent énergiquement combattus voire rejetés les thèmes comme celui de l’humain, du néant, du Langage, de la pensée, de la Raison, du Sens, de la Valeur, de l’angoisse, de l’anthropocentrisme, de la divinité, de la responsabilité, de l’essence, de la connaissance (…) tandis que s’en trouvent dépassés de loin ceux du choix, de la liberté et les thèmes nietzschéens de « retour éternel, volonté de puissance, surhomme » ; de même que s’en trouvent largement dépassés et perfectionnés la méthode cartésienne de doute et la phénoménologie de la conscience. (Cf. mes deux ouvrages sur le néo-existentialisme)
Au cœur de l’existentialisme classique de Kierkegaard, Heidegger, Sartre et autres l’on retrouve privilégiés des thèmes dont surtout celui de la liberté, du choix, de l’angoisse, du néant, de l’engagement, de l’humain etc.
Or c’est là la marque criarde que cet existentialisme est en son fond motivé par la recherche du sens même s’il confère et inscrit cette recherche du sens dans les prérogatives inéluctables, incontournables de l’individu humain.
Or la recherche du sens est en soi la manifestation d’une anomalie psychique qui mène à la perdition en marge de la Réalité Existentielle. Et c’est malheureusement le cas de l’homme.
Les existentialistes classiques ont le mérite d’avoir soupçonné plus profondément que les autres philosophes autres que Nietzsche mais ils demeurent dans l’ensemble tous pareils à ces autres.
Aussi n’est-il pas étonnant d’entendre dire que l’existentialisme est un humanisme. Mais c’est leur existentialisme qui est un humanisme.