Que penser du cyclisme

Je suis un adepte du cyclotourisme et le resterai jusqu'au moment où je serai impotent ; c'est-à-dire jamais , ce que j'espère.

Le sport cycliste fait l'objet de nombreux scandales au sujet du dopage .

Ce qui est inadmissible , c'est la mésentente entre les diverses associations : l'UCI et le TOUR DE FRANCE par exemple

Depuis l'arrivée des "athlètes" américains , ce n'est plus l'esprit sportif qui domine , mais le fric . Il suffit de regarder les maillots des coureurs et le nombre de sponsors qui y figurent.

Avouez qu'il est anormal qu'en Septembre 2007 , on ne connaisse pas encore le nom du vainqueur du Tour 2006 ; alors que l'on sait très bien que Landis , comme son ami Armstrong , était super dopé.

Ce que je n'arrve pas à comprendre , c'est que l'on puisse raccourcir sa vie de plusieurs années en détruisant sa santé

J'en pense qu'arrivé à un certain niveau de compétition l'appât du gain se fait ressentir et que quelques coureurs n'hésitent pas à se doper pour se choper les meilleures places.
Je suis aussi amateur de cyclisme humm mais sans les idées de compétition (ou alors seulement les périples que l'on fait pour soi-même sans grande assistance).

La question posée est "que penser du cyclisme" mais porte en réalité sur les ravages du dopage pour améliorer ses performances.

Il me paraît important de prendre un peu de hauteur par rapport aux analyses à deux balles dont les gazettes régalent leurs lecteurs et de se poser la question de savoir si le sport en général, le cyclisme en particulier, car c'est le sujet du fil, et notre société libérale mondialisée avec sa frénésie de gestion à courte vue ne sont pas tous embarqués dans la même galère.

À qui fera-t-on croire par exemple que les stars du showbiz, comme Johnny à 65 balais, ou notre hyper-président qui court plus vite que l'ombre de son premier ministre, ou encore les cadres sup hyper stressés qui jouent à saute mouton avec les fuseaux horaires fonctionnent à l'eau claire ?

Dans tous les domaines de la vie économique ou politique l'argent est roi, le sport devenu un spectacle rentable suit inéluctablement la même logique.

Historiquement le cyclisme est le sport le plus contrôlé il arrive donc premier d'une courte tête devant l'athlétisme mais loin devant d'autres sports, comme le rugby où nos très gros bébés n'ont certainement pas gagnés dix centimètres de tour de cou en bouffant de la blédine.

La lutte anti dopage a quand même le mérite de créer des emplois nouveaux côté labos et d'égaliser un peu les chances entre les athlètes, c'est toujours ça de pris dans un combat perdu d'avance...

saintpierremeister

J'avais parlé du cyclisme , car je connais ce sport puisque je le pratique à raison de 5/6000 kilomètres par an.

C'est un sport très difficile et on ne doit pas le pratiquer tous les jours ,sous peine d'être vite usés.

Ce qui a "pourri" ce sport , c'est le fric . Jean ROBIC a déclaré un jour : " Comment voulez vous que les jeunes ne soient pas tentés par le doping . Personnellement , on me demandait de faire le Tour de France , Le Dauphiné Libéré ,du cyclo-cross , 2 ou 3 classiques ; le reste , je faisais ce que je voulais ; j'ai raccroché le vélo à 41 Ans . Aujourd'hui , on demande aux jeunes d'être le cul sur la selle du 1° Février au 30 Novembre et d'être performants continuellement ; ils ne peuvent tenir qu'en se dopant et à 32 ans , ils sont fichus".

En ce qui me concerne , je ne mets que de l'eau dans mes bidons (sans sirop ) et ne mange que des pates de fruits . Et pourtant , je peux vous certifier que certains cyclotouristes ( assez peu , j'en conviens ) en arrivent à se doper , alors qu'il n'y a aucun enjeu . Pensez donc les amateurs et les professionnels .