bientôt la rentrée

Bonjour

Il existe les bourses au mérite pour récompenser les étudiants de leurs efforts. La gratification des études est le diplôme.
Celui qui veut apprendre, apprend ce n'est pas une question de challenge mais de motivation. La motivation est la base de tout apprentissage.

L'école a beau être critiquée elle est nécessaire. C'est toute une culture qui est transmise. L'école n'est pas là pour éduquer mais pour élever au sens propre du terme et c'est là que repose le malentendu.
Lorsqu'un professeur passe 70% du temps à demander le calme propice à l'étude, il ne peut pas en plus éduquer au respect de l'autre même si on le fait car bien obligé.

Le problème est plus en amont. L'enfant a trop une place d'adulte, c'est lui qui décide alors qu'il a besoin d'un censeur qui lui indique sa direction comme un jeune arbre a un tuteur pour s'élever vers le ciel. C'est très important pour un être en devenir car il a alors un modèle, un référent sur lequel il peut se construire. Mais s'il n'y a plus de modèle, plus de censeur, tout part de travers.

Je ne suis pas pour l'autoritarisme mais pour des repères

Michele

Ouais, tant qu'à changer les choses, autant changer ces histoires de distinctions, récompenses... j'aimerais pouvoir faire comprendre à mes enfants imaginaires (pour l'instant), qu'ils ne font pas cela pour avoir de bonnes notes, pas pour être les meilleurs. Mais qu'ils vont à l'école pour devenir d'autonomes, pour avoir un esprit critique, pour se débrouiller en toute circonstance... leur faire comprendre que ça sera tout ça leur récompense.
Et puis c'est vrai que cela installe une hiérarchie arbitraire qui nivelle tout le monde selon une note. Ca fait des derniers de la classe. Ca fait des jeunes qu'on veut faire rentrer dans un moule, des carrés dans des ronds parfois.
J'ai entendu parler des écoles finlandaises. Déjà là-bas, ils n'ont pas de note. Et ils ne redoublent pas. Simplement parce que les profs ont le temps d'observer l'élève et de voir ses points forts et points faibles.

D'accord avec Michele, des enfants sont devenus des petits rois leurs parents leur cèdent tout et c'est coton pour les profs de passer derrière.

Il y a bien les écoles Steiner qui prennent en compte les rythmes de l'enfant mais ce n'est pas toujous facile d'adapter ensuite l'enfant à un système d'études traditionnel

Enfin je suis d'accord pour dire que la meilleure récompense de l'étude c'est l'instruction qu'on en tire mais donc la question est comment réussir à transmettre cette idée aux enfants quand ils n'ont pas envie d'apprendre?

Les récompenses matérielles ça m'emballe pas trop comme idée, c'est déjà leur inculquer l'idée de la compétitivité dès le plus jeune âge qui est déjà suffisament présente dans la société. Bon en même temps les récompenses honorofiques (médailles titres,...) c'est un peu pareil dans le fond vous me direz.

Je pense que ce genre de choses en plus mettraient de mauvaises ambiances entre les membres d'une classe quelque soit leur âge, il paraît qua dans certaines filières post-bac comme les prépa l'ambiance est épouvantable parce que les élèves sont en concurence entre eux, genre un exemple: un élève rate un cours, un collègue lui prête un cours pour qu'il le recopie, avec les mauvaises formules pour être sur qu'il se plante aux épreuves.. bel esprit bon évidemment c'est un cas particulier (mais réèl) ça veut pas dire que c'est toujours comme ça.

Par comparaison dans les facultés c'est pas le cas parce qu'il suffit d'avoir la moyenne pour passer quelquesoit les notes des autres.

La concurrence acharnée je pense pas que ça soit une bonne chose.

Non, c'est bien là qu'est le talent du professeur: faire comprendre à l'élève qu'apprendre est bon pour lui et même mieux, lui donner goût aux études. Développer sa curiosité (naturelle), l'amener à se poser des questions et, sans toujours lui donner la réponse, lui apprendre à trouver la réponse par lui-même donc développer son esprit critique, développer une méthodologie. Mais tout en partant de la curiosité naturel de l'enfant.

Ca commence tôt. J'ai vu des classes de maternelle se balader dans des potagers (près du lac kir, à Dijon) avec le jardinier qui leur répondait. J'en ai vu d'autres se balader au marché des halles, en rang, à hauteur des étales de légumes, épices, miel... il y a de l'espoir!

Michele dit :

Citation :

L'enfant a trop une place d'adulte, c'est lui qui décide alors qu'il a besoin d'un censeur qui lui indique sa direction comme un jeune arbre a un tuteur pour s'élever vers le ciel. C'est très important pour un être en devenir car il a alors un modèle, un référent sur lequel il peut se construire. Mais s'il n'y a plus de modèle, plus de censeur, tout part de travers.

Oui, d'accord avec toi.

Et promettre des médailles et des honneurs à un adulte, c'est le considérer comme un enfant qui a besoin de ces simagrées pour être motivé.

Autant une récompense (image, livre), c'est sain pour un enfant; c'est tout de même sympa pour l'enfant qui a fait des efforts et l'encourager à continer. Mais l'adulte n'a pas besoin de ça.

Je ne sais pas pour les objets en récompense des efforts mais ce dont je me souviens enfant c'est d'avoir fait plaisir en travaillant. Mes timbres et autres collections d'images sont bien fades à côté de cela. Même si j'ai toujours gardé les livres des prix scolaires c'était pour l'histoire, le contenu. L'encouragement, la confiance, l'amour sont des valeurs tellement plus essentielles et constructives pour un être en devenir.

Dans médailles et diplômes, on peut effectivement voir le désir d'afficher, aux yeux des autres, sa propre place dans une progression. Dans ce cas on peut imaginer une sorte de compétition où l'effort consiste à dépasser autrui. Selon les avis, il y a du négatif et du positif.

Mais on peut aussi considérer que les diplômes - et les médailles qui en symboliseraiebt la possession - sont les repères de la place qu'on occupe dans une progression. Il ne s'agit plus de se comparer à autrui, mais de s'évaluer selon des critères définis par une codification extérieure à son propre jugement.

Napoléon, je crois, disait que les médailles étaient les hochets qui amenaient certains hommes à progresser... on peut le regretter, mais tant qu'on n'aura pas changer la nature humaine...Et est-ce si nécessaire ?

Oui, Arnold-Jack, si on le voit dans ce sens-là, c'est positif.

Citation :

Mais on peut aussi considérer que les diplômes - et les médailles qui en symboliseraiebt la possession - sont les repères de la place qu'on occupe dans une progression. Il ne s'agit plus de se comparer à autrui, mais de s'évaluer selon des critères définis par une codification extérieure à son propre jugement.

C'est pour soi-même, des échelons à gravir, chaque échelon étant symbolisé par un signe distinctif.

Citation :

Je me cite, chapitre 2 : « … Ce qui hiérarchisait les exploits avait d’autres références : la santé du corps et la force de l’intellect. Les qualités individuelles s’épanouissaient dans les rapports sociaux, ou, s’exhibaient comme signes distinctifs, là où Stef avait vu, en d’autres lieux, d’anciens soldats porter leurs médailles. Et cela, en tous lieux publics et en toutes circonstances.
Au long de leur vie, pour une plus grande quête de conscience, chacun n’avait cesse de s’améliorer, de multiplier les amitiés, et d’accumuler des diplômes. Les ordinateurs enseignaient, proposaient les examens et décernaient les écussons que tous arboraient. Tous les regards y étaient sensibles, car, là, était préoccupation commune. »
Dans notre société, on voit des tennismen se vanter du classement ATP où ils figurent, on voit des automobilistes voiler le pare-brise de leur voiture avec des écussons attestant de leurs voyages… Pourquoi, ce besoin de distinctions ne s’appliquerait-il pas à tous les certificats d’études divers et possibles. Pourquoi ne pas offrir - sans supprimer les autres - des moyens de loisirs basés sur les études en tous genres, attestés par diplômes et médailles ?
Mais, ce que j’en dis, c’est histoire de discuter …

Si j'ai bien compris Arnold Jack, le fait de discuter de certain points de votre nouvelle va vous permettre de la faire évoluer ?
Ou bien ce sont des thèmes qui vous sont chers et que vous défendez ?

Au cas où ce serait pour faire évoluer votre nouvelle, je pense que cette histoire de TF1 généralisé est assez débilitant.
Donc à la question :
Pourquoi ne pas offrir - sans supprimer les autres - des moyens de loisirs basés sur les études en tous genres, attestés par diplômes et médailles ?,
j'aurais tendance à répondre parce que l'apprentissage lié au récompense est destiné aux animaux, pas aux êtres humains. Sauf à vouloir les conditionner inciter à retourner à un degré d'évolution propice au dressage.

Avez vous besoin, vous Arnold Jack d'une récompense pour tenter de mener à bien votre association ? Vous me semblez totalement désintéressé ; alors pourquoi voulez vous apprendre aux autres à devenir le contraire ?

Citation :

Au cas où ce serait pour faire évoluer votre nouvelle, je pense que cette histoire de TF1 généralisé est assez débilitant.

Pourquoi ce jugement?
Je ne défends pas l'opinion d'Arnold mais je pense que ça peut nuire à l'harmonie de la discussion. Et puis ce n'est pas nécessaire à la qualité de la réflexion.
J'aime bien les débats où ça fight un peu, mais là, ce n'est pas forcément utile. Non?

Citation :

Pourquoi ce jugement?
Je ne défends pas l'opinion d'Arnold mais je pense que ça peut nuire à l'harmonie de la discussion. Et puis ce n'est pas nécessaire à la qualité de la réflexion.
J'aime bien les débats où ça fight un peu, mais là, ce n'est pas forcément utile. Non?

Je n'ai repris que l'exemple d'Arnold Jack ! Je le cite :

Citation :

Je comparais cela à ces jeux radio télévisés ou certains gagnent des objets ou de l'argent, comme récompense à leur participation, après une sélection.

Mais, à la réflexion pourquoi n'aurais-je pas le droit de juger ? Comment faire autrement pour se faire une opinion ?
Je juge les propos d'une nouvelle soumise à discussion : je ne condamne pas l'auteur

Bon, ok, pas de problème pour le jugement, je n'ai rien contre. C'est juste le fait que tu trouves cela débilitant. Ca peut vexer. Bien que tu aies tout à fait le droit de le penser, c'est vrai.

Citation :

l'apprentissage lié au récompense est destiné aux animaux,

Oui, d'accord Merlin.

Mais la récompense n'est pas toujours un bien matériel.

Un bisou, un compliment à un enfant qui a obéi sont aussi une récompense.

Bonjour Fuschia,

Citation :

Oui, d'accord Merlin.
Mais la récompense n'est pas toujours un bien matériel.

Cette phrase n'est pas de moi mais d'Arthur

Citation :

Un bisou, un compliment à un enfant qui a obéi sont aussi une récompense.

je ne considère pas spécialement un bisou à un enfant comme une récompense...mais plutôt une marque d'affection, de satisfaction sans parler d'amour bien sûr.
Au Japon par exemple, on ne s'embrasse pas en public ou très rarement, on évite tout contact physique, donc c'est bien aussi une histoire culturelle.

Arthur :

Il s’agit bien de thèmes qui m’apparaissent intéressants à discuter et non de modèles à promouvoir dans la réalité. J’ai dû ne pas savoir l’affirmer suffisamment.

La nouvelle me fut suggérée par un forum.
Quelqu’un proposait que nous décrivions des mondes différents afin de discuter sur le thème : rendre le monde meilleur. Nous ne devions pas nous censurer. Comme dans un Brainstorming, après coup nous aurions discuté de ce qui pouvait être retenu. Le forum disparut, presque dès la proposition !!!

Dès lors, je proposais une histoire sur mon site. Je la voulais loin de toute réalité, pour servir de support à discussion ou pour que quiconque puisse reprendre le texte et le modifier à sa guise, sur son propre site.

Cela enrichissait mon site dont le but était de servir de prétexte à débats et rencontres « en live ».

Le problème posé par la nouvelle en question vient de ce que beaucoup de personnes ne la lisent pas en entier. A partir d’une phrase, certains imaginent une autre situation que celles décrites, ou n’associent pas les éléments de cohérence qui pourrait se trouver avant ou après. Il faut considérer l’ensemble.

Il faut aussi considérer qu’il s’agit d’un brouillon et que des incohérences sont possibles, voire souhaitables, pour alimenter le débat.


Par exemple : récompense financières, médailles et réussites aux examens ?

- Cela peut suggérer divers propos et tous sont à mettre en débat.( ma comparaison avec des jeux télévisés ne fut pas pertinente, je l’admets)

- Dans mon esprit – et sans beaucoup de réflexion – j’imaginais de jeunes chômeurs, déconnectés de notre société. Comment faire de la quête de savoir un passe-temps valorisant pour eux et comment les indemniser pour leurs efforts : d’où valorisation par la médaille qui dit à tous : « chômeur peut-être, mais diplômé ! » et la récompense financière parce que le chômeur a dépensé de l’argent pour se perfectionner et en a besoin pour continuer.

Mais tout système entraîne des effets contradictoires, il est compréhensible que chacun y voie à redire.
Là est le but du débat : échanger, réfléchir et devenir plus lucide.

Radéchan a écrit:

C'est juste le fait que tu trouves cela débilitant. Ca peut vexer. Bien que tu aies tout à fait le droit de le penser, c'est vrai.

Je trouve débilitant des jeux comme ceux là parce qu'ils sont fondés sur le savoir superficiel.
C'est du paraître et pas grand chose d'autre et en tous les cas encourager à ingurgiter des connaissances pour les ressortir et avoir un prix n'apporte rien dans la compréhension des choses.
Ce sont des exercices de par coeur donc de mémoire et cela n'exerce en rien l'intelligence ni ne développe le raisonnement.
Mais je sais bien que ça plaît et que cela fait passer le temps à pas mal de monde...

arnold.jack a écrit:

Arthur :
Il s’agit bien de thèmes qui m’apparaissent intéressants à discuter et non de modèles à promouvoir dans la réalité. J’ai dû ne pas savoir l’affirmer suffisamment.

J'ai compris maintenant. Mais lorsque le but est de "rendre un monde meilleur" l'on risque de comprendre que vous souhaitez changer ce qui existe et que vous faites des propositions, même si elles sont "à discuter"...

Citation :

Dès lors, je proposais une histoire sur mon site. Je la voulais loin de toute réalité, pour servir de support à discussion ou pour que quiconque puisse reprendre le texte et le modifier à sa guise, sur son propre site.

Là je ne comprend pas trop. Cela veut dire que vous proposez un modèle qui ne changera pas puisque les modifications seront sur d'autres sites !
Comment s'y retrouver si l'on discute et que personne n'a de pot commun ?

Citation :

A partir d’une phrase, certains imaginent une autre situation que celles décrites, ou n’associent pas les éléments de cohérence qui pourrait se trouver avant ou après. Il faut considérer l’ensemble

C'est inévitable cela. Mais si ils expliquent et qu'il y a débat il ne devrait pas y avoir de problème je crois...

Citation :

Il faut aussi considérer qu’il s’agit d’un brouillon et que des incohérences sont possibles, voire souhaitables, pour alimenter le débat.

Là je ne le pense pas ; alimenter le débat pour corriger des incohérences n'est d'aucune utilité il me semble. Lorsque l'on veut proposer un débat le minimum est d'avoir soi même des arguments cohérents, même si le point de départ est une fiction.

Citation :

Là est le but du débat : échanger, réfléchir et devenir plus lucide.

Pouvez vous me préciser ce que vous entendez par "lucide" ?

merlin a écrit:

je ne considère pas spécialement un bisou à un enfant comme une récompense...mais plutôt une marque d'affection, de satisfaction sans parler d'amour bien sûr.

Vous avez raison Merlin ! Et cela peut être aussi une consolation lorsqu'il y a échec.

Oui, les gars, vous avez raison.

Vous êtes gentils de dire qu'un bisou peut aussi être une consolation pour l'enfant qui, malgré son travail, n'a pas réussi.

Vous aimeriez le livre de Daniel Pennac : "Chagrins d'école".

Arthur 2,

Quand je propose la devise Amour, Bien-être, lucidité, je suis bien conscient, je suis bien lucide, sur le fait que ces trois mots sont très ouverts et peuvent donner lieu à de multiples débats.

Ne dit-on pas : de la discussion surgit la lumière.

Pour moi, la lucidité est un état (relatif et améliorable) dans lequel on est éclairé sur ce qu’on soumet à sa conscience.

Sortir des ténèbres pour aller vers la lumière c’est le symbole même de la lucidité en exercice.

Ainsi je crois que de toutes les espèces terriennes l’humanité est la plus apte à comprendre les mécanismes qui animent son milieu de vie, elle est l’espèce la plus lucide.

La lucidité procède de l’aptitude à raisonner, à sentir, à être en relation mais aussi elle s’accroît du savoir qu’on acquiert sur la réalité des choses.

J’ai essayé de répondre sans avoir fait le tour de la question, évidemment.