A rime unique

Mon cœur a fait naufrage


Mon cœur a fait naufrage
Mon âme est en prison dans sa cage
J’ai parcouru les plus belles des plages
Mais n’y ai vu toujours que de tristes mirages.

Mon cœur a fait naufrage
Tendre, mais ô combien empli de courage
Il avait, de sa jeunesse, la fougue et la rage
Des dangers, jamais il ne prenait ombrage

Mon cœur a fait naufrage
La tendresse en écharpe pour unique bagage
Trésor bien léger pour affronter l’orage
Dans la houle en folie qui cache son visage.

Mon cœur a fait naufrage
Mais à l’horizon voguant dans les nuages
Un voilier… une brise légère, un tangage
Mon cœur est ranimé. Quel sublime voyage !

Au cœur de l’océan, dans l’attente du rivage
De doux baisers unissent nos visages
Dans nos yeux luisent les plus belles images
Mon âme est libérée et elle te rend hommage.

Fuchsia

Je lis souvent vos poésies et vraiment je trouve que vous avez tous beaucoup de talent !
Mais je dois dire que celle-ci est particulièrement évocatrice dans le rythme, d'un naufrage.
Félicitation Fuchia vraiment !

Merci, voilà qui encourage à en faire d'autres

Celui-ci est plus sage mais manque de rage.

J'ai osé en faire un. Disons plus enragé ......

Tu le veux ?

Déchaine les enfers.

Mais n'y voyez aucun vécu, c'est juste un délire.

Bon, je précise aussi que certains groupes de mots ne sont pas forcément de moi; ils sont glanés ici ou là, comme : l'heure du grand frisson, éloignés de la fureur citadine, fruits de la passion, suaves effluves, corps en fusion, crescendo et pianissimo aussi empruntés à d'autres poèmes.....


Volupté

Tel un Phénix renaissant de ses cendres
Mon âme désire encor’ au diable se vendre
Prépare-toi, c’est l’heure du grand frisson
Et des déchaînements d’une torride passion.
Au lit, au bain, ou ailleurs, je n’en ai cure
Qu’importe le théâtre de cette douce luxure.
Eloignés de la fureur citadine, seuls au monde
Entraînés dans une voluptueuse et folle ronde
Douce et tendre, pour toi, je me ferai tigresse
Caresses, griffures, et morsures, avec finesse
D’abord timides, elles se feront crescendo
Peut-être me supplieras-tu ……pianissimo
Nos corps parcourus de subtiles sensations
Goûteront, avides, aux fruits de la passion.
.
(Vers censurés par l’auteur elle-même)
.

Frémissant, soupirant, soudain l’univers basculera
Sous les suaves effluves du désir qui en nous brûlera
Accédant aux étoiles, vacillant d’ivresse et de félicité
Nos corps en fusion connaîtront enfin la volupté.

Bbrrr, je frissonne!!
Je m'imagine être le "tu"
Pour les vers censurés, il n'y a pas moyen... même en message privé...?