En fouillant je trouvais une étincelle bleue
Un filtre de mes sens par delà les cœurs
Qui malgré la pluie et les tombes du malheur
Ouvrait d’un vent léger la porte de mes vœux
Mais les lumières fatiguées n’ont plus de couleurs
L’automne est là pour ternir le vert des collines
Pour que le climat tendu pointe au bout du cœur
Et que les cycles sentimentaux pèsent les ruines
Et l’homme devient muet lorsqu’il se sépare d’eux
Il sauve ce qui s’accroche, il a déjà perdu
Le torse déborde dans un beau bruit de feu
Laisse le cœur enflammé de bourgeons fendus.