Des vanités démodées gerbe son mégot.
Autours d'un verre pétille la graisse éthique,
De sa bouche dégouline l'orge éthylique.
De vieilles règles d'or fait mousser son égo.
Ses doigts tripotent la turgescence écumeuse
De sa blonde pression qui gonfle sa passion.
Ma moue râle de sa morale de mignon,
de sa cuvée orale à la pensée poreuse.
Dans la rue pavé noir s'écoule sa carcasse.
Il pense à sa panse, réfléchir où vider.
Sous la lune, mes cieux, il écroule sa masse,
Et larmoie, pauvre marc, prières fermentées.
Je récolte désinvolte de mes mains moites
Cette liqueur brune sur ma bouche miroite.
(là Ouzi, tu peux critiquer ma césure, j'ai adopté une césure intuitive, et donc pas dans les formes. Ce poème n'était pas en Alexandrin au départ, de là...)