Comment justifier le respect d'autrui?

J'ai ce sujet à faire pour jeudi (ça fait 1 mois, je sais, je suis pas sérieux ).
Bien entendu, j'ai des idées, mais en réalité, je crois que j'ai du mal à savoir exactement ce qui est attendu en TS, sachant que c'est vraiment bête et peu profond.
Il m'est impossible d'écrire par exemple dans une copie "je ne peux pas faire tout le bonheur d'autrui. En effet, je peux me tromper en cherchant à faire son bonheur, et je ne peux pas tout faire..." sur "ai-je le devoir de faire le bonheur d'autrui", sachant que ceci est, en résumé, le contenu principal du corrigé...

En général, je m'en suis pas trop mal sorti, en détournant un peu le sujet, ou alors, quand il le permettait, en prolongeant.
Mais au dernier devoir, c'était tellement hors-sujet que j'ai eu 14.

Bon, je veux pas que vous me fassiez ma dissert', juste que vous me donniez votre avis, parce-que j'ai de sérieux doutes.

Voici ce que je proposerais comme plan:
I- Où trouver les valeurs du respect (religion...)
II- la vision moraliste
III- la vision utilitariste

Seulement dans le II, je vois surtout Kant.
Y a-t'il d'autres références?
En outre, je ne connais pas bien sa théorie, sur quoi se base-t'elle?

Merci beaucoup par avance!

Je pense que tu peut dire que le respect d'autrui se justifie parce il est indispensable pour qu'autrui te respecte. Ca se rapprocherait surement de la vision utilitariste; c'est une forme de contrat social (en théorie parce que dans la pratique il n'y a pas de choix délibéré, et on a souvent pas conscience du "contrat") "je te respecte si tu me respecte" (ça me ferait penser à une réplique entre deux racailles )

Pour la vision moraliste je ne pourai pas beaucoup t'aider, car pour moi la morale est utilitariste. C'est une fonction logique qui pousse les hommes justement vers le bien (ou du moins qui a cette vocation même si elle ne réussit pas toujours), le respect en est un élément.
Cette morale est utilitariste car en poussant les hommes vers le bien et le respect elle est dans l'intérêt de la communauté, donc dans l'inérêt des individus qui la composent, donc dans ton intérêt.

Sinon je n'aime pas le terme contrat, car pour moi il y a un déterminisme évident, la société nous inculque des valeurs morales dans le but d'un meilleur fonctionnement de la dite société et donc d'un meilleur bonheur de ses individus (qui est l'état que recherche tout individu par des moyens divers). On ne fait pas vraiment le choix "j'adhère à ces valeurs et me voilà bien intégré dans la société".

Bon méfie toi quand même, si ton prof est un humaniste rationaliste ma théorie de la morale comme fonction logique ça ira, mais si c'est un humaniste un peu spirituel je sais pas

Enfin les profs de philo sont sensés être ouvert d'esprit alors.

Oui, c'est exactement pour ça que je suis un peu bloqué, car pour moi, la morale à la Kant est une morale à la c... car il veut la faire exister en-dehors de toute utilité, ce qui me paraît un peu oublier les principes de son érection...

Pour Kant, toute action a un fond moral. Ainsi, quand j'agis contre la morale, c'est contre, j'aurais très bien pu agir en accord avec. Enfin, la partie pratique de Kant n'est pas mon fort, pas de chance, je suis plutôt dans la partie théorie de la connaissance avec une sauce pragmatique.

Reste la botte secrète:
L'impératif catégorique: Fais en sorte que ta maxime puisse être universalisée, va voir sur le net, elle sera plus précise. Bon, je l'ai fais pour toi: 'agis selon la maxime qui peut en même temps se transformer en loi universelle'.
Si je me dis cette maxime: 'Je ne respecterais pas autrui', impossible de l'universalisé, imagine que tout le monde le fasse?


Voilà ce que j'aurais répondu pour ton sujet: Va te faire foutre. Et Lucius aurait dit: Va te faire mettre. Et tu aurais répondu: Niquez tous vos...
Belle justification, non?

oui, comme dit ma prof, c'est la tarte à la crème.
J'ai payé 2,30 euros pour une correction, flemme et pas le temps.

Tu l'as fini alors!
C'est dommage, j'avais une de ces idées d'un coup, ça t'aurait donné 18 à coup sûr!

Non non, j'ai juste le début, et puis il n'est pas du tout sûr que cela me convienne (pas encore lu).

Balance! (si c'était pas une blague )

Voilà ce que j'avais moi-même "trouvé":
justifier= recherche de systèmes de valeurs impliquant le respect
à mon avis, dans ce genre de sujet, elle attend comme partie I idiote un truc sur la religion, l'éducation, et d'autres trucs arbitraires, pour dire ensuite que c'est pas satisfaisant et donc que heureusement, Kant est arrivé...

respect: application de règles visant à la conservation d'un système.
respect d'autrui: application des règles arbitraires qu'il pose comme respect de lui-même (ne pas lui faire mal mais on peut quand même le toucher, ne pas l'insulter mais on peut quand même le critiquer...)

Dans le respect d'autrui, il y a souvent le respect de la fonction. Est-ce vraiment le respect d'autrui?
Le respect d'autrui est le respect d'une personne.
Pour Kant, autrui devient respectable à partir du moment où il devient une conscience libre, un sujet qui juge le monde.
Justification: au départ, après la différenciation en sujet, les autres ne sont que des objets. Avec l'expérience de l'empathie, devient autre sujet, alter ego, que l'on respecte comme partie de soi. Est-ce respecter l'autre, alors? Peut-on vraiment le percevoir comme sujet et non en avoir seulement l'illusion, car nous sommes seuls objets?
Si la seule façon de le respecter est de le considérer comme un objet, on entre dans une vision utilitariste du respect.
Autre justification: cette conscience libre est capable de moralité, et la morale m'oblige à respecter cette moralité.
Autre encore: l'impératif catégorique, en universalisant blabla.

Aristote: l'homme est un animal politique. Vision humanomorphe de reventlov ^^.

Hobbes: théorie contractualiste. Le respect repose sur un contrat entre les hommes, blabla.
Bentham: il me faudrait trouver des citations, on l'a juste évoqué.

Les modalités du respect sont arbitraires. Pour respecter autrui, je dois respecter ses modalités, sinon aucune efficacité. Du coup, respect est indissociable de la relation, dans la mise en place des modalités.
Donc le respect sert à une relation, et on tombe dans l'utilitarisme (seule vérité pour moi, comme vous l'aurez compris...).