Doucement
Parle – moi doucement,
Je suis sensible
Comme un enfant…
Et dis – moi
En me berçant
Que c’est possible
Dés maintenant…
Tu sais, ils ont brisé mes plus folles espérances
Moi qui croyait vraiment qu’il suffisait vouloir,
Etre au plus haut du ciel, pour vivre une romance…
Aujourd’hui, je découvre leur bec de charognards…
J’étais monté si haut, c’était de la démence
Ils attendent que je tombe de mon rêve illusoire
Pour m’écraser au sol de leur toute puissance
Alors je compte sur toi pour m’aider à y croire…
Tu sais, c’est difficile d’ouvrir en grand les yeux
De se rendre au plus prés, jusqu’à l’évidence
Et d’en faire le constat sans être malheureux :
J’ai dû baisser les bras sans faire de résistance !
J’avais cru à l’amour et vénéré les dieux
En oubliant qu’ici tu m’offrais ta présence
Sans tourment, sans enfer, toi l’amant délicieux
Est-ce que tu m apprendras où le bonheur commence…
Tu vois, je me blottis tout au fond de tes bras
Comme ce frêle oisillon bien trop loin de son nid
Victime de la tempête et en plein désarroi
Couvre – le de baisers, qu’il renaisse à la vie
Chante – lui ton amour, il te reconnaîtra
Quand tu l’apaiseras avec ta mélodie
Lui poussera des ailes, se posera sur ton toit
Et tu le rejoindras doucement sans bruit…
Pierre Wattebled – le 30 juin 2007