Ce matin dans le monde laurence parisot, patronne du medef, parle de flexibilité pour regagner en compétitivité. J'imagine que si la compétitivité est importante, c'est pour ne pas mourir. C'est une question de vie ou de mort, si on n'est pas compétitif, hop, loi du plus fort, on va se faire bouffer et finir tous dans la rue, on sera un pays pauvre. Ou un pays dirigé par les états unis.
Bref, tout celà me rappelle Casse Pipe de Céline. Des soldats, dans le noir, pris dans une guerre dont ils ne comprennent rien, qui n'ont rien voulu, qui tuent des gens aussi désemparés qu'eux, qui font ce qu'on leur dit en se saoulant, parce que sinon on les puni, on les tue, voire pire on perd la guerre et ce sont les autres qui les tuent. Maintenant le soldat, c'est le travailleur, et s'il ne fait pas l'effort de guerre, ben ils vont la perdre.
A qui profite la guerre? Je me demande bien. Quelles sont les pertes humaines? C'est surtout le traumatisme psychologique qui est important.