Vraiment navré d'avoir fait des fautes de conjugaison...
Je vais essayer de corriger ça.
Euh...si tu pouvais me les montrer, ça m'aiderai bien, je suis tellement aveuglée par ma propre bêtise...
Sinon tu as raison Prométhée, il faut dynamiser tout ça!
(Voilà la suite, qui j'espère vous permettra de mieux juger...
)
Ils avaient désenchanté, ils regardaient par terre, déçus que je ne sois pas paru heureux pour eux. Et moi j'étais déçu de ne pas avoir su être heureux.
Je décidai alors de rectifier le tir:
-"La famille s'agrandit, c'est génial! Ca vous fait quoi d'être à nouveau parents?"
Mon sourire était presque sincère. Ils en furent ravis.
-"C'est une vie qui recommence, une nouvelle raison de vivre...", dit mon père ému.
Et ma mère reprit:
-"Tu sais Bertrand, nous avions tant d'amour à donner, et personne pour l'accepter...Maude avait besoin d'amour, et nous avions besoin d'aimer...Regardes comme elle est belle..."
Elle caressait ses cheveux noirs, passait doucement sa main sur ses petites épaules, d'un geste de mère, celui de n'importe quelle mère, de ces gestes qui ne vieillissent pas. C'était comme ça aussi qu'elle me touchait, quand j'étais enfant, c'était de ces yeux-là qu'elle m'aimait.
On sonna à la porte. Sortant de cette mélancolie, mélancolie de tout homme qui regrète l'enfance, je me levai d'un bond pour aller ouvrir.
C'était Arthur, toujours aussi beau, le regard rieur, et Mélanie, toujours aussi belle, avec ces mêmes yeux bleus qui disent tant en se braquant sur moi, ces mêmes cheveux bruns qui épousent les formes de son corps...
Ils s'étaient assis sur le divan, et pendant qu'ils assaillaient mes parents de questions, qu'ils les félicitaient, qu'ils riaient, je regardais Mélanie et ses hanches parfaites...Stop! Heureusement que mon autodiscipline faisait parfois sursaut.
On passa à table. Ma mère s'était surpassé: la viande d'agneau, cuite à feu doux pendant des heures, avec minutie et prudence, était aussi sucrée que du caramel. Délicieux, j'avais toujours adoré cette sorte de sucré-salé, mais là c'était mieux encore, le salé frôlait le sucré.
-"Vous avez raison de saisir votre vie", dit Mélanie, "d'en profiter. J'admire votre courage."
Elle avait vraiment l'air bête quand elle parlait ainsi. Je préférais son silence.
-"Oh merci Mélanie", répondit mon père, "je pense que tu as tout à fait raison. La vie est faite pour être saisie...non? Saisis la tienne, avec Arthur...réalisez vos projets, vos envies...vivez! Ne subissez pas votre existence, vivez-là!"
Je trouvais ça assez marrant chez mon père cette capacité à être philosophe malgré lui.
Ma mère renchérit:
-"C'est l'amour le plus important."
On avait atteint un niveau assez exeptionnel de ridicule à présent. On dirait qu'ils prenaient plaisir à dire des choses vides. Etonnant,mais habituel.
Mais mon frère, s'adressant à Maude, redressa la situation:
-"Parle nous de toi un peu, Maude, car maintenant que tu fais partie de notre famille, nous on veut tout savoir de toi!"
Il avait dit ça d'un ton paternel, très touchant, très bienveillant.
Une petite voie triste répliqua doucement:
-"Euh...eh bien je n'ai jamais connu mes parents...j'ai toujours été en France...c'était toujours pareil...et puis aujourd'hui j'ai l'impression d'avoir une famille."
Cela avait jeté un froid. Le silence se fit.
Alors j'intervins:
-"Maintenant c'est nous ta nouvelle famille, tu vas voir, tu vas aimer ta nouvelle vie."
Elle me répondit en souriant, puis redirigea ses yeux timidement vers son assiette, génée. L'atmosphère redevenait peu à peu normale, c'est-à-dire ennuyante, et moi aussi je replongeais mon nez dans mon assiette, à attendre que le repas soit fini.