Le sang

Le sang,


Le sang, ce sang je ne le voyais plus pourtant,
Il réapparaît alors que je t’ai trouvé,
Pourquoi voir, savoir que ces êtres ont crevé ?
Tu apparais et puis leurs présages sortant.

Mais en emportant à chaque foi un peu soi…
Qui est-ce qui a pour qui toute cette haine ?
Pourtant au près d’eux on ne ressent que la peine.
Pourquoi leurs ombres quand je suis tout près de toi ?

Viennent-ils de tous ces lieux où les fleurs fanent ?
En tes yeux je vois qu’on leur a brisé le crâne.
Pourquoi finalement ce sang dans mes poèmes ?

Mon seul espoir est en toi je me dis souvent,
J'ai peur de tes lèvres et leur reflet sanglant,
Pourquoi rouges sont ces temps alors que je t’aime ?
Ozimandias


(( J'avais déjà posté ce poème sur génèse non pro, je sais pas si certain se rappellent. En tout cas je prévient. C'est la dernière version. ))

Ah! Oui.
Je me rappelle maintenant.
Le premier à bénéficier d'une critique constructive de Raksone (et dire qu'il s'est fait critiquer pour ça, n'importe quoi, certains déconnent, Raksone qui fait un effort pour éviter la scatologie, j'apprécie).

Je peux faire une critique technique.
Je n'aime pas les césures. Sorry, je n'adhère pas à cette césure. Par exemple: 'Il réapparaît alors que je t’ai trouvé, ' je suis un maniaque des césures en fin de mot et pas au milieu (j'aime bien du Bellay...). La césure doit marqué habituellement un lieu de repos dans la lecture pour après reprendre.

Un progrès pour les rimes fémines et masculines.

'Qui est-ce qui a pour qui to(oirute cette haine ? '
Sympathique répétition qui crée la confusion.

'Pourquoi rouges sont ces temps alors que je t’aime ?'
Chute naïve.

Quelques figures de style (je ne les connais pas toutes.)

'Le sang, ce sang je ne le voyais plus pourtant, '
Répétition, prolepse (ordre des mots modifiés + pronom habituellement).

'Pourquoi voir, savoir que ces êtres ont crevé ? '
Résonnance. (oir)

'Mais en emportant à chaque foi un peu soi… '
paronyme (tu changes une lettre f-s)

'J'ai peur de tes lèvres et leur reflet sanglant, '
Je penche pour un zeugme, sans en être sûr (sans doute pas un zeugme pour finir).

Dans tous les cas, tu utilises beaucoup de figures de style 'non-trope' et un vocabulaire plutôt simple. Je t'invites à utiliser un peu de figures de style 'trope', il y en a que deux, dont une très intéressante: la métaphore. (l'autre est la métonymie).

Ah!
Travaille aussi ton vocabulaire, tu pourras faire de bien meilleure chose avec un vocabulaire plus souple.

'Je ne fais pas l'amour ni autre tel ouvrage'
(Du Bellay)

Voilà une belle césure. 'Je ne fais pas l'amour'-légère pause, pas longue, pas courte, superbe-'ni autre tel ouvrage'.

(( Elle marche pas la fonction éditer ? ))

Une émistiche ratée !!! ch*** je croyais les avoir toutes fait disparaitres !!!

Pour les rimes féminines/masc j'ai jamais réussis ... Alors ...

Chute naïve. Merci ^^
Le ciel est bleu les oiseaux chantent et la chute est naive ...
En fait le reste du poème était trop pessimiste, ça mine le moral sinon

Prolepse, Résonnance, Paronyme et Zeugme. La seule que j'ai faite exprès c'est la résonnance ( ? alitération/assonnance ? ) vu que je voulais alourdir.
Pourquoi je ne les pas faites exprès ? parce que je savais pas ce que c'est ... D'ailleur pour le ZEUGME je ne sais toujours pas ce que c'est, j'aimerais tes lumières. Merci.

Je ne sais pas si on peut appeller celà une césure ratée. Je disais juste que j'aime bien la césure qui tombe entre les rythmes.

Pour la chute, je dis ce qu'elle est. Entre-nous, évite au max le mot amour, trop commun (utilise donc un vocabulaire plus riche et surtout des métaphores!!! Par exemple la lune, chez Edmond Rostand, dans Cyrano de Bergerac, il l'appelle 'boule à couleur de safran'.)

Quand au zeugme...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Zeugme

On utilise de plus des figures de style sans réfléchir. Un exemple:
Cette femme, je l'aime bien. C'est une prolepse.

Prométhée a écrit:

Je ne sais pas si on peut appeller celà une césure ratée. Je disais juste que j'aime bien la césure qui tombe entre les rythmes.

Pour la chute, je dis ce qu'elle est. Entre-nous, évite au max le mot amour, trop commun (utilise donc un vocabulaire plus riche et surtout des métaphores!!! Par exemple la lune, chez Edmond Rostand, dans Cyrano de Bergerac, il l'appelle 'boule à couleur de safran'.)

Quand au zeugme...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Zeugme

Tu réponds vite !
(Après cette remarque sans interrets passons à des choses plus constructives )
Merci pour la définition du zeugme/a.

Eviter le mot amour, ...
J'ai pas la place de dire "va je ne te hais point" et c'est du plagia ^^

Pour les métaphore j'en fait beaucoup (trop) c'est la raison pour laquel je ne montrerais jamais un assez grand nombre de mes poèmes ... ( même moi j'ai du mal à me comprendre, alors ... ). Et oui c'est bizare qu'il n'y en ait aucune dans ce poème, c'est comme ça

'"va je ne te hais point"'
Corneille.

Mais ce n'est pas une métaphore, désolé. C'est une non-trope et pas une trope. On l'appelle la litote (contraire d'hyperbole).

'Eviter le mot amour, ...'

A part si tu es un grand poète, il vaut mieux... Je sais pas moi... Tu peux mettre par exemple: 'etouffement ventral', mais dans ce cas, c'est plutôt une mytonymie (la deuxième trope; remplace le mot par une réalité associé, avec la réalité amour vient la réalité étouffement ventral, pour la métaphore, remplace étouffement par battement par exemple).

Voilà voilà... Bonne continuation.